Madagascar a encore beaucoup d’efforts à fournir en matière de sécurité alimentaire et sanitaire.
Vulnérable
Madagascar n’a pas encore les défenses nécessaires pour se protéger des menaces liées à la sécurité alimentaire et sanitaire.
« Des efforts doivent être fournis pour améliorer la situation de la sécurité sanitaire des aliments à Madagascar »,
a déclaré Lantosoa Rakotomalala, ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, vendredi, à Ankorahotra, lors de la célébration de la journée internationale de la Sécurité sanitaire des aliments.
En effet, après la mobilisation des décideurs en l’occurrence des ministères du gouvernement concerné par le système alimentaire du pays, sur l’importance de la sécurité sanitaire des aliments pour la réduction de la malnutrition et pour l’amélioration de la santé publique de l’année dernière, peu d’actions et initiatives ont été lancées en faveur de cette cause fondamentale.

Il a été expliqué durant cette célébration qu’il n’y a pas de sécurité alimentaire sans sécurité sanitaire des aliments, et dans un monde où la chaine d’approvisionnement alimentaire est toujours plus complexe, tout incident lié à la sécurité sanitaire des aliments pourrait avoir des répercussions sur la santé publique, le commerce et l’économie. De ce fait, le thème pour la célébration de la journée internationale de la sécurité sanitaire des aliments de cette année est « la sécurité des aliments, c’est l’affaire de tous ».
Mobilisation
« Comme le thème pour cette année l’indique, la sécurité sanitaire des aliments est une affaire de tous, autrement dit, le gouvernement n’est pas le seul responsable pour sécurité alimentaire mais tous les organismes sont impliqués »
a souligné Joely Rakotovao Ravahatra, Directeur de l’Agence de Contrôle de la Sécurité sanitaire et de Qualité Denrée Alimentaire, du ministère de la Santé publique en marge de la célébration du vendredi.
Selon ses explications, la politique gouvernementale est de donner la possibilité à tous les malagasy d’accéder à des aliments propres et sains.
De ce fait, une sensibilisation notamment l’enseignement de la population à respecter la propreté des aliments est exigée. Ceci, que ce soit au niveau de la production alimentaire, de la cuisson et même de la consommation. Aussi, la collaboration entre le gouvernement avec les différentes parties prenantes seront effectués afin de contrôler la sécurité sanitaire des aliments. Des sanctions sont applicables à ceux qui enfreignent la loi de la sécurité alimentaire.
« Plusieurs départements ministériels sont dédiés aux contrôles sanitaires des aliments internes »
a affirmé Verosoanandraina Lantoarimaka, Chef de service d’inspection et quarantaine végétale du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche.
Elle a également rajouté qu’il y a des contrôles au niveau des aliments destinés à l’exportation, tout ceci pour la consommation saine et propre des aliments interne et externe.
Henintsoa Hani