Last updated on septembre 30, 2019
Le gouvernement du Japon alloue 4,4 millions de dollars au gouvernement malagasy, afin de renforcer les chaînes de valeurs des ressources halieutiques.
Résilience
Le Gouvernement du Japon finance un projet de résilience des communautés de pêcheurs tributaires de la pêche en récif corallien, à hauteur de 4,4 millions de dollars. Ce projet vise à rendre les chaînes de valeur du poisson et des crustacés plus efficaces dans les pays de l’océan Indien (Madagascar, Comores, Maurice, Seychelles) et au Kenya, à travers un partenariat avec l’Organisation des Nations unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO).
La signature de l’accord du projet s’est déroulée avant-hier à Anosy entre le ministère de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche (MAEP), la FAO et l’Ambassade du Japon à Madagascar.
« Le projet sera activé dès le mois de novembre prochain », a fait savoir Lucien Ranarivelo, ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche.
« Il y aura des activités spécifiques dans chacun de ces cinq pays, a-t-il rajouté durant son allocution.

Renforcement
Initié lors de la sixième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad 6) en 2016, le projet de résilience a été renforcé lors de la Ticad 7 du 28 au 30 aout dernier.
Il s’agit d’améliorer les moyens de subsistance, la sécurité alimentaire et la sécurité maritime grâce au renforcement de la résilience des communautés de pêcheurs tributaires de la pêche en récif corallien, est prévu pour trois ans.
« (…) Ce projet à hauteur de 4,4 millions de dollars américains, exécuté pendant trois ans vise à renforcer la résilience des communautés de pêcheurs non seulement à Madagascar mais aussi au Kenya, aux Comores, à Maurice et aux Seychelles », a précisé Yorio Ito, Chargé d’Affaires par intérim de l’Ambassade du Japon à l’occasion de la cérémonie de signature de mardi.
« Nous aurons l’opportunité de travailler avec les administrations mais également avec l’Ambassade du Japon pour pouvoir déterminer quels sont les sites pilotes dans lesquels le projet sera mis en œuvre ainsi que les communautés qui seront appuyées dans ce programme », a précisé Patrice Tala Takoukam, représentant de la FAO à Madagascar, Comores, Maurice, Seychelles.
Les techniciens malgaches avec l’ensemble des parties prenantes s’attèleront effectivement à cette identification après cette signature officielle, a-t-on fait savoir.
Henintsoa Hani