Last updated on septembre 5, 2017
« Entreprendre est un état d’esprit ». C’est une des idées véhiculées hier lors du Rendez-vous des entrepreneurs, qui a eu pour thème « Pourquoi entreprendre », hier, au Cite Ambatonakanga. Selon les explications des jeunes panélistes qui ont exposé, entreprendre est avant tout un état d’esprit.
« Faut le vouloir. Faut entreprendre parce qu’on le veut, et non pas parce qu’on n’a rien à faire. Ça ne marchera pas si on le fait juste parce qu’on ne sait pas quoi faire », a martelé Timothée Andriamamonjiarison, 27 ans, fondateur de la société Eco Designer. En effet, la première qualité qu’un entrepreneur doit avoir se révèle être la passion. Il faut aussi « avoir le goût du risque, être rigoureux et persévérant », comme l’a expliqué Stella Andriamanantena, 31 ans, fondatrice de S Textile.
La passion est la clé de la réussite d’un entrepreneur. La peur de ne pas avoir les moyens, la peur de tomber, sont naturels mais ne doivent pas empêcher un jeune qui a envie de faire démarrer son propre business de ne pas avancer.
L’argent n’est pas le plus difficile à trouver.
L’argent n’est pas primordial, bien qu’il soit indispensable. En deuxième lieu après l’état d’esprit, il faut voir l’aspect financier. Les fonds financiers doivent exister pour pouvoir démarrer un business. Il faut réunir les fonds nécessaires, légalement. Trouver le soutien financier ne s’avère pas toujours facile, toutefois, les banques et les autres organisations financières telles que les Crowdfunding, qui commencent à se vulgariser dans la Grande île. Le Crowdfunding est une façon pour les entreprises et les particuliers de récolter des fonds pour leurs projets. Dans la majorité des cas, il s’agit de l’association d’un grand nombre de personnes « investissant un petit montant qui permettent aux porteurs de projets de trouver les fonds demandés ». Ce mode de financement est également un moyen pour fédérer le plus grand nombre de personnes autour de son projet.
« L’argent n’est pas le plus difficile à trouver. Le vrai problème, c’est quand vous avez commencé », a expliqué Timothée Andriamamonjiarison.
« Vouloir réussir et montrer qu’on n’est pas incapable », telles sont les convictions profondes auxquelles se sont attelés les trois jeunes entrepreneurs qui ont participé à la conférence : Timothée, Stella et Tsiresy Rabeharisoa du Zoma Market.
Tiasy