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Grève ne signifie pas “guerre”

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Last updated on juin 4, 2019

En matière d’évènement, on peut dire que la grève a souvent été à la une des actualités l’année dernière, et c’est même toujours le cas actuellement. Fréquent dans de nombreuses institutions notamment publiques, de plus en plus de fonctionnaires et d’étudiants revendiquent quelque chose à l’État. Mais chacun d’eux a leur propre définition de la grève et d’être en grève. Mais le point commun de chacune de ces grèves, ce sont les dommages qui en découlent.

La version anglaise est disponible ici : https://booknews.today/strike-madagascar/

Comment fait-on la grève dans notre pays?

Je ne vais pas entrer dans les détails de tous les types de grève. Je vais juste me spécifier sur la plus récente, une grève à laquelle j’ai assisté (pas en tant que gréviste évidemment).

Le domaine? C’est l’éducation. Si je dis “Université d’Antananarivo”, le premier mot qui sûrement vous vient à l’esprit, ou bien le second après le terme “Ankatso”, c’est la GREVE. Là-bas, tous les acteurs (surtout les principaux acteurs) sont fréquemment en grève. Ce sont soit les enseignants-chercheurs, soit les étudiants. Raison pour laquelle nombreux sont ceux qui ne souhaitent pas étudier à la plus grande Université Publique d’Antananarivo à cause de sa “réputation”.

Effectivement, ces grèves sont toujours associées à de nombreux dégâts : routes bloquées, téléphones ou appareils photo détruits (si tu tentes de prendre des photos), cahiers déchirés, cours totalement perturbés…

Cela est surtout vrai quand ce sont les étudiants qui font la grève. Malheureusement, les administrations sont habituellement contraintes de contacter les forces de l’Ordre pour calmer les “émeutes”. Et oui, le fait est que les étudiants sont le plus souvent assistés par des mercenaires.

Etre en grève
Image par
LoggaWiggler de Pixabay

On peut faire la grève sans “se bagarrer” ou bien “déranger”

Pendant les grèves, surtout à l’Université d’Antananarivo, on se croit dans un vrai champ de bataille. Avec les cris, les coups de sifflet, les lancées de pierre, les fumées des grenades lacrymogènes, …

Or les revendications peuvent très bien se faire par d’autres manières. Tout peut se régler par concertation, comme on le dit toujours. À la différence des animaux, “l’homme est un animal raisonnable” (Aristote). A mon avis, les revendications des étudiants concernant les bourses, les logements… devraient pouvoir être résolues par des mots, des dialogues, nul besoin de lancer des pierres et de tout détruire.

Chers étudiants, si vous dites « personne ne nous écoute ». Avant d’utiliser les armes de guerre, avez-vous déjà essayé d’envoyer une lettre à l’administration ou de faire appel aux médias et de vous exprimer pendant les émissions dédiées à cela. Non, vous aimez trop la guerre et aucun ne se soucie à connaître les procédures et étapes pour faire la grève.

En effet, après que vous ayez demandé une audience ou envoyer des lettres de réclamation, vous êtes autorisés à faire une grève (en silence), sans déranger et se batailler. Mais détruire des biens publics ou des biens privés ne font pas partie d’une grève, ce sont tout simplement des délits. Dans ce cas, la faute vous revient, et c’est pourquoi vos requêtes n’aboutissent pas.

T.CHICHI TTS

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