Last updated on mars 14, 2019
Près de 35% des zones humides de la planète ont disparu depuis les années 1970. Pourtant, les zones humides jouent un rôle important dans l’écosystème.
Importance de la conservation des zones humides
Le samedi 2 février, la Journée mondiale des Zones humides a été célébrée à Antananarivo, Madagascar, au Jardin d’Antaninarenina. Le 2 février est un grand jour pour les Pays membres de la Convention Ramsar pour célébrer la journée Mondiale des Zones humides.
Le thème de cet évènement pour cette fois a porté sur « Les Zones humides et Changement Climatique ». L’importance de la conservation des Zones humides dans la lutte contre le changement climatique a été la problématique de cet évènement.
Madagascar fait partie 90% des catastrophes naturelles : inondation, sécheresse, sont liées à l’eau. Près de 35% des zones humides de la planète ont disparu depuis les années 1970. L’urbanisation a entraîné le remblayage des zones humides dans plusieurs zones des grandes villes.

cc: Pixabay
Pourtant, les zones humides agissent comme des amortisseurs, elles réduisent l’intensité des vagues, des ondes de tempête et des tsunamis. C’est le cas des zones humides côtières telles que : les marais salés, les mangroves, les herbiers marins et les récifs coralliens. Les zones humides continentales telles que les plaines d’inondation, les cours d’eau, les lacs et les marais absorbent et stockent les précipitations en excès et réduisent les inondations. Enfin, en période de sécheresse, les zones humides absorbent et stockent naturellement le carbone.
Lors de son allocution le samedi 2 février dernier, le ministre de l’Environnement et du développement durable Alexandre Georget a sensibilisé sur la nécessité de protéger et de conserves les zones humides.
« Il est temps de prendre les responsabilités en protégeant et en prenant en main les Zones humides. C’est une des solutions à la lutte contre le changement climatique. Nous ne devons pas construire sur ces zones, ou détruire ces zones », a réitéré le ministre de l’Environnement et du développement durable.
Une déclaration renforcée par le Docteur Guy Suzon Ramangason, Directeur Général de Madagascar National Parks.
« Il faut surveiller de près les zones humides pour voir si des dégradations ont eu lieu. Il faut aussi voir qui fait la gestion de la zone. C’est après que l’on peut voir si l’on peut ou non intégrer une Zone humide parmi les sites Ramsar », a expliqué le Docteur Guy Suzon Ramangason.
Cette année 2019, par les résultats des actions menées au titre de la COP 13 qui s’est tenu à Dubaï en 2018, le District de Mitsinjo, Région Boeny, a été labélisé « ville Ramsar ».
Le ministre de l’Environnement et du développement durable, Alexandre Georget et la ministre du Ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Rejo Fienena, ont été présents à la célébration de samedi.
Actions technologiques à mener

cc: Photo fournie
Actuellement, la menace de disparition pèse encore sur les Zones humides. Les animaux qui y habitent sont également victimes de cette menace.
Le ministre de l’Environnement et du développement durable, Alexandre Georget, affirme que plusieurs actions seront menées pour protéger les Zones humides de la Grande île. Des actions appuyées par la technologie.
« Le ministère va aider et collaborer avec les organismes pour effectuer des reboisements. Des reboisements seront faits par drones, mais aussi manuellement. L’objectif est de reboiser 50 000 hectares de surface par an », a expliqué le ministre.
Ces actions menées seront en collaboration avec l’Armée et le service civique.